Avoir un groupe de travail

  1. Pourquoi faire un groupe de travail ?
  2. Répartir la prise de notes
  3. Ficher
  4. Réviser
  5. Gérer un groupe de travail

 

S’il y a une chose qui m’a fait gagner du temps en hypokhâgne et en khâgne, c’est peut-être le fait d’être dans un groupe de travail. Cet article vise à te montrer les avantages du travail en équipe et quelques manières d’éviter les problèmes, et de se répartir les tâches. 

L’ISMAPP

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

lire plus

L’EHESS

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

lire plus

Pourquoi faire un groupe de travail ?

En premier lieu, avoir un groupe habitue à travailler en équipe, ce qui est utile dans la suite des études ou dans la vie professionnelle. Tu apprends à rédiger et à te répartir les tâches en prenant en compte les besoins et les préférences des autres.

C’est aussi une manière de rencontrer rapidement des gens, de se faire des amis… avec lesquels on peut se soutenir mais aussi réviser – j’y reviendrai.

Et enfin, si le groupe de travail est correctement utilisé, c’est une manière de gagner énormément de temps en se divisant les tâches, notamment de fichage mais aussi de prise de notes, par exemple.

NB : si ton groupe de travail n’est pas constitué d’amis mais de gens avec qui tu partages un certain rythme, une manière de travailler, c’est bien aussi. Simplement, en début d’année, trouver un groupe de travail est une bonne manière de rencontrer des gens.

Répartir la prise de notes

Pour ma part, j’ai trouvé particulièrement pratique de se partager les cours. En khâgne par exemple, je prenais le cours de philosophie, un de mes camarades était chargé du cours d’histoire, et le dernier du cours de littérature. Ce n’est pas à dire que les autres ne faisaient rien : simplement, un seul le prenait systématiquement par ordinateur et le reprenait par la suite pour avoir un cours tout à fait clair et lisible pour tous, que chacun pouvait aisément relire et réviser par la suite. 

Par ailleurs, pendant que l’un prenait le cours d’histoire, je faisais une fiche (chrono + chiffres + citations) sur Word au fil du cours et j’en faisais en même temps des flashcards pour ne pas avoir à les créer après. C’est un gain de temps énorme de ne pas avoir à créer ces fiches après le cours, à partir de mes prises de notes. Quand il n’y avait ni chiffre, ni date importante, ni citation, je prenais le cours sans pression à la main en sachant que de toute façon j’aurais le cours complet le soir.

Ficher 

Le groupe de travail est aussi utile dans la répartition des fiches : GF corpus (petites anthologies sur différents thèmes de littérature ou de philosophie), ouvrages entiers, thèmes précis, etc. : fichez ce que bon vous semble. Notre deal, c’était que chacun partageait les fiches qu’il faisait pour soi sur le drive (le drive est un élément central du groupe de travail).

Mais nous nous répartissions également régulièrement des choses à ficher, comme les GF, en philo ou en lettres : on se répartit un texte sur quatre par exemple. Il faut se mettre d’accord sur une mise en page et sur un type de prise de notes pour avoir une fiche cohérente, claire et complète sans avoir eu à lire et à ficher le GF entier.

Nous n’avons pas eu besoin de faire cela en histoire – chacun mettait plutôt ses recherches personnelles – car le prof distribuait les fiches à faire à l’échelle de la classe : mais si ton professeur ne fait pas cela, tu peux te répartir des thèmes ou des ouvrages à ficher avec ton groupe de travail. 

Images 1 et 2 : exemples tirés d’un drive partagé entre des khâgneux classiques et modernes. Le premier dossier est celui de littérature, le deuxième est intitulé « fiches concepts », dans le dossier de philosophie. C’est un mélange de fiches personnelles partagées et de fiches réparties.

Image 3 : extrait d’une fiche sur un GF corpus portant sur « L’œuvre d’art » et réparti entre cinq élèves.

 

Réviser

Enfin, le groupe de travail est utile pour se faire des séances de réflexion. C’est particulièrement intéressant lors des révisions pré-concours ou même pré-concours blancs, mais vous pouvez vous amuser à faire des séances de réflexion autour de sujet dès que vous n’êtes pas assez motivés pour bosser seuls, mais assez pour bosser quand même ! Vous vous donnez un sujet de dissertation et vous le travaillez et le discutez à quelques-uns.

Avant le concours, j’ai passé ma semaine de révisions avec trois amis de prépa. C’était un excellent choix : cela permettait de moins stresser, de nous motiver mutuellement en bossant les uns à côté des autres, et de passer des moments de boulot un peu plus « légers » en faisant des sujets tous ensemble. Je conseille très fortement de se rassembler pour les semaines de révisions, même si on travaille principalement de son côté pendant la journée : le groupe de travail offre un véritable soutien moral.

Gérer un groupe de travail

Pour que tout se passe bien, il faut que vous définissiez votre vision du groupe de travail en amont, quitte à l’affiner plus tard. Il est en effet agaçant de mettre toutes ses fiches sur le drive si on ne reçoit pas celles des autres. Alors il faut que tout soit clair (même si encore une fois les choses peuvent changer : il ne s’agit pas non plus d’être rigide) pour que tout le monde y trouve son compte.

En bref, j’imagine que certains n’aiment pas fonctionner par groupe de travail. Cela demande en effet un engagement certain pour donner autant qu’on reçoit, et une confiance en les autres. En cas de doute, il est encore une fois utile de définir ce que vous attendez. Mais je pense que ça améliore pas mal les choses en prépa, ce serait dommage de s’en priver !