Dormir et se détendre

I. La détente

A) A l’échelle de l’année : des journées de total repos

B) A l’échelle de la semaine et de la journée : des moments de détente 

II. Le sommeil 

Travailler, c’est bien. Être en bonne santé mentale et physique, c’est mieux. C’est même beaucoup plus important, pour ton équilibre personnel et même pour ton efficacité ! Car il faut être reposé pour bien travailler. Cet article est là pour te rappeler que tu dois prendre du temps pour toi et pour te dire comment… 

L’ISMAPP

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

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L’EHESS

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

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La détente

A l’échelle de l’année : des journées de total repos

N’oublie pas que la prépa est un marathon – un marathon à un rythme soutenu, certes, mais un marathon tout de même. Tu as un, deux ans ou même plus à tenir en prépa, en fonction de tes projets. Or, tu seras plus efficace si tu parviens à vraiment prendre du temps pour toi. Par exemple, je n’ai pas pris un seul jour complet de repos pendant plus de six mois en hypokhâgne, et je me suis bien rendu compte que ça n’était pas assez : on a besoin de jours de coupure totale pour bien récupérer. C’est ainsi que, alors même que je bossais davantage en khâgne, j’ai toujours essayé de prendre pour moi le premier weekend de chaque vacances (il suivait systématiquement un concours blanc). Ça m’a beaucoup aidée à tenir le coup. Soirée, sortie ou juste repos, choisis : mais tâche de prendre des moments de totale détente de temps en temps pour réellement te vider la tête. Il ne s’agit évidemment pas de te dire de ne jamais bosser, mais de te conseiller de trouver ton équilibre personnel entre travail et détente – et ne te compare pas à ton voisin : ton équilibre et tes besoins sont uniques.

Et outre ce weekend pris pour moi dans chaque vacances, je me donnais bien sûr des journées ou des morceaux de journée ! Les vacances permettent certes de rattraper du travail en retard, mais aussi de passer des moments en famille, avec ses amis, de faire des soirées, de regarder des films même s’ils ne sont pas utiles pour la prépa, etc. Donc ne les passe pas enfermé chez toi. 

A l’échelle de la semaine et de la journée : des moments de détente 

D’autre part, je te conseille de t’organiser de manière à prendre de réelles plages de détente au sein de ta journée. C’est-à-dire que quand tu bosses, tâche de bosser à fond, sans ton portable ou sans t’arrêter toutes les deux minutes. Si tu n’y parviens plus alors que tu y arrivais auparavant, c’est peut-être simplement que tu as besoin de repos et dans ce cas-là arrête toi un peu. Permets-toi de prendre des vraies plages de repos de durées variables pour lire, voir des amis, ou juste glander. Sans culpabiliser : parce que c’est ça qui est très dur en prépa, se reposer sans culpabiliser. Si tu arrives à bien séparer les plages de boulot et celles de repos, tu auras un peu moins de mal à ne pas culpabiliser. Si ça t’aide, tu peux faire des emplois du temps. Mais attention : même si ça ne correspond pas à ton emploi du temps, repose-toi si tu en as vraiment besoin – de toute façon, à défaut, tu ne seras pas efficace donc c’est inutile de te forcer. En prépa, tu dois certes suivre un rythme que tu n’aurais peut-être jamais pensé être capable de suivre, tu dois aussi te forcer parfois, mais tu ne dois pas cesser de t’écouter pour autant. Tu restes humain et tu as besoin de repos, de détente, de temps avec tes amis et tes proches, et de sommeil. 

Pour te donner encore une fois mon exemple, le seul dont je suis spécialiste mais qui ne te correspondra pas nécessairement, j’organisais ainsi mes plages de détente à l’échelle de la semaine : je ne bossais jamais sur le temps du midi (j’avais bien besoin d’une heure pour me refroidir la tête), je me donnais également 1h pour dîner sans travailler, mais en revanche je travaillais dans les transports. Je réservais une soirée par semaine, le mercredi ou le jeudi, à la détente à partir de 19:15 (les autres jours je travaillais du dîner jusqu’à 23h). Je me réservais également le dimanche soir. Je travaillais beaucoup moins le weekend que la semaine en m’autorisant régulièrement des grasses mat’. En revanche, j’étais toujours au lycée dès 8h en semaine. Bref, ce qui me convenait, c’était de travailler à fond certains jours et jusqu’à une certaine heure, et de me laisser d’assez longs moments de détente de temps en temps. J’aimais aussi être très régulière : toujours les mêmes moments de libres, à part en cas de besoin urgent de repos.  

 

 

Le sommeil

Le sommeil est une grande question et dépend de pas mal de facteurs personnels. Néanmoins, je te conseille vraiment de garder une grande régularité. Beaucoup de gens disent qu’il faut 8h par nuit, certains prétendent même qu’ils parvenaient à dormir 9h par nuit en prépa ; personnellement, je tenais bien avec 7h en semaine. En revanche, je dormais davantage les dimanches ou les samedis quand il n’y avait pas DS (9h à près) et je me couchais systématiquement à 23h30, jamais après : je ne me permettais jamais de gros rush pour finir un DM, pour réviser une khôlle ou un DS. On ne dira jamais assez combien la régularité permet de tenir le coup. Mais toujours la même remarque : c’est un conseil, et ne te sens pas mal si tu ne fonctionne pas comme ça ou si tu n’y parviens pas encore.

Idem, si tu as besoin de plus de 7h, pas de culpabilité ! Dors de manière à être efficace le lendemain et surtout à être en bonne santé. Rien n’est plus important : ne te fais pas violence.

Et surtout, mets-toi bien ça dans la tête : quoique disent tes profs, si tu es malade, reste chez toi, dors, repose-toi et récupère. C’est inutile d’aller au lycée si tu ne vas pas bien : tu te feras du mal et tu guériras de toute façon moins vite. Bref, écoute-toi.

 

 

Paradoxalement, ça demande parfois du courage d’arrêter de travailler. Mais c’est nécessaire de le faire.